Comment j'ai vécu mon traitement Roaccutane® Comment j'ai vécu mon traitement Roaccutane®

Comment j'ai vécu mon traitement Roaccutane®

Témoignages

Photos Arthur, avant et après Roaccutane

Texte Arthur Lefebvre

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Arthur, 20 ans, raconte les effets secondaires que provoquent de lourds traitements anti-acné comme Roaccutane®.

Comment évoquer la fin de mon adolescence sans parler de mon acné ? Nous avons eu du mal à rompre, elle et moi. Résistante, elle a longtemps joué l’effrontée en combattant les diverses crèmes et pommades que j’appliquais avec précaution chaque soir. Ma dermatologue m’a donc prescrit un traitement plus radical : Roaccutane®. Un médicament certes très efficace, mais également très lourd.

Un traitement lourd aux effets secondaires importants

Dès mes quinze ans, j’ai ressenti le besoin et l’envie viscérale de venir à bout de tous ces boutons. C’est quelques années plus tard, à dix-huit ans, que j’ai suivi ce fameux traitement. Ce fut sept mois longs et fastidieux.

Au cours de ces trente semaines, j’ai très vite vu l’acné diminuer puis disparaître. Certains des premiers effets indésirables ont commencé à faire leur apparition. Quelques semaines de déprime plutôt intense et une fatigue constante sur laquelle je n’avais aucun moyen d’agir. Je m’en souviens encore, cela m’a valu un malaise dans le métro parisien et des moments enfermés dans mon appartement, triste, à écouter Lana Del Rey dans le noir et à pleurer mon désespoir. J’étais abonné à toutes les playlists « sad songs » de Spotify – et il y en a des dizaines. C’était long et frustrant.

Venir à bout des boutons

Pourquoi s’infliger ça me direz-vous ? En réalité, je dois dire que l’idée de ne plus avoir de boutons sur le visage était pour moi bien plus importante que tout. J’étais jeune, j’avais peu confiance en moi et mon but était de faire le nécessaire pour éradiquer cette acné persistante et ne plus avoir à me réveiller en comptant combien de boutons étaient apparus.

En revanche, un des aspects (et pas des moindres) que j’ai pu constater très rapidement lorsque j’ai débuté Roaccutane®, c’est la peau qui s’assèche. Jour après jour, j’ai très vite ressenti une déshydratation assez sévère. On m’a expliqué que cela était dû à la réduction de sébum engendrée par le traitement. Cela s’est traduit par l’apparition d’irritations et de rougeurs. Je me souviens notamment de mes lèvres, sèches et coupées comme si je vivais au nord-est de la Sibérie, l’endroit le plus froid au monde.

Une peau à réhydrater

Dans le cas d’un assèchement de la peau, il est nécessaire d’être hydraté comme jamais, comme pourrait dire Maître Gims.

L’assèchement de mes lèvres était tel que ma dermatologue m’avait conseillé des crèmes particulièrement grasses à appliquer, comme l’Homéoplasmine, habituellement destinée à soigner les irritations de la peau. Aux grands maux, les grands remèdes.

Pendant mon traitement, la puissance du médicament était telle que j’ai ressenti des irritations sur l’ensemble de mon corps. Il m’a donc été très vite indispensable d’utiliser une crème dédiée. Pour l’anecdote, je me suis d’abord recouvert le corps d’une crème à l’avocat. Il s’avère que l’odeur était bien trop forte pour moi et franchement… Qui a envie de sentir l’avocat ?

Aujourd’hui, je continue toujours ce rituel d’hydratation, mais cette fois-ci en me tournant vers des crèmes à l’odeur plus neutre - ou en tout cas moins légume de saison.

Et après ?

Le traitement est fini. Pourtant, même après avoir l’avoir terminé ma peau a tendance à tirer. Je le sens.

Du coup, de manière générale, j’essaie de privilégier des produits plutôt naturels, qui ne vont pas dérégler davantage le fonctionnement de mon corps, Roaccutane s’en étant très bien chargé tout seul. J’essaie toujours de nettoyer ma peau de la façon la plus douce possible, pour ne pas assécher d’avantage. C’est aussi pour cela que j’évite de faire trop régulièrement des masques visage qui peuvent être trop abrasifs. Enfin, j’applique toujours un hydratant riche spécifiquement destiné à la réhydratation. C’est un peu ma crème de survie, celle qui sauve ma peau au quotidien.

Si vous êtes en train de suivre un tel traitement, je vous envoie plein de force et de courage, car je sais que ce n’est pas toujours simple. Ne vous exposez pas au soleil pour ne pas garder des marques de votre acné, ni assécher davantage votre corps et ainsi, éviter les brûlures. Choisissez un coin à l’ombre quand vous aurez envie de boire un verre à la terrasse d’un café, de vous allonger dans un parc ou de vous promener en écoutant PNL. Votre peau vous remerciera.

 

Les produits d'Arthur après le traitement

Nettoyant Visage Purifiant
Sérum Acide Salicylique + Niacinamide
Hydratant Riche Visage