Dans la routine de Simon Auscher Dans la routine de Simon Auscher

Dans la routine de Simon Auscher

Entretiens

Photos Matteo Verzini

Texte Mathias Deon

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Le directeur des restaurants Tannat et Anna parle de son parcours de restaurateur, de sa vie de jeune papa et de ses nuits courtes.

Entre deux services, à l’heure de la sieste, Simon Auscher fait une pause pour nous accueillir dans son appartement situé près de Bastille, à Paris. Il nous parle de son parcours, de ses journées bien remplies et de sa carrière de mannequin underwear à Hong Kong.

Bonjour Simon, peux-tu te présenter ?

Je m’appelle Simon Auscher, j’ai 31 ans, je suis propriétaire de deux restaurants dans le 11e arrondissement (le Tannat et le Anna). Côté perso, je suis marié et j’ai une petite fille d’un an, Maya.

Parle nous un peu de ton job de restaurateur.

J’ai toujours eu envie d’avoir un restaurant. J’avais d’ailleurs demandé un resto comme cadeau d’anniversaire pour mes 12 ans ! Ma mère est camerounaise et le repas dans la famille, c’est quelque chose d’important ! Elle m’a transmis sa passion pour la cuisine et j’ai toujours aimé ça. Avec mon associée Ariane Stern, nous avons ouvert le Tannat (avenue Parmentier) en 2015 puis le Anna (rue Saint-Maur) début 2018. On n’a pas chômé. D’autant, qu’entre-temps, mon associée a fait deux enfants et moi un !

Et avant, que faisais-tu ?

J’ai fait l’école hôtelière de Strasbourg. Ensuite, j’ai passé un an au Thoumieux dans l’équipe de Jean-François Piège, une super expérience où j’ai découvert le plaisir de travailler au contact du client. En 2010, j’ai participé à l’ouverture du Shangri-La avant de partir à Hong Kong. A mon retour à Paris, j’ai intégré pendant un an l’équipe du Richer et du 52. J’y ai découvert d’autres codes, ceux des bistros, complètement différents des restaurants gastronomiques.

Tu as passé combien de temps à Hong Kong ?

Un peu plus d’un an mais j’y ai eu au moins dix vies en une : je dirigeais un resto français, parallèlement j’étais prof de tennis et mannequin cabine pour Tommy Hilfiger Underwear !

Comme tous les chefs d’entreprise, j’imagine que tu as des journées bien remplies…

Oui ! J’essaye d’être dans les restos entre 9:00 et 10:30 pour gérer les commandes, les mails, parler avec les équipes… et je rentre rarement chez moi avant minuit, une heure du matin. Entre temps, je bois environ 15 expressos pour garder la pèche ! Je passe beaucoup de temps en salle, j’adore ça. Je ne me vois pas être un boss caché derrière son ordinateur. Nos deux restaurants étant ouverts pour le déjeuner et le dîner, quand je fais des journées complètes, je m’accorde un break dans l’après-midi. Je fais une sieste express, en général sur place.

Quand tu rentres après une journée aussi intense, comment fais-tu pour faire descendre la pression ?

C’est pas évident. La plupart du temps, je regarde un film avant d’aller me coucher.
J’ai toujours été couche-tard mais je suis désormais aussi un lève-tôt, réveillé par ma fille vers 7 ou 8:00 du matin !

Tu te sens bien dans cet appartement ?

Oui, très ! On a une grande cuisine où je passe beaucoup de temps, des objets chinés à droite à gauche, quelques traces de mes origines camerounaises et beaucoup de jouets d’enfants ! On y est depuis 6 ans mais on va malheureusement devoir bientôt bouger. Notre fille grandit et on va avoir besoin de plus d’espace.

Les week-ends où tu ne travailles pas, que fais-tu ?

On part le plus souvent possible. J’ai la chance d’avoir une maison de famille sur la Côte d’Opale, à côté de Pont Lévêque. Là-bas, je coupe vraiment. Je cuisine, je cours au grand air, je joue au tennis… Mais à un rythme beaucoup plus cool !

Quelles sont tes adresses préférées ?

A Paris, j’adore le Semilla, dans le 6e. C’est délicieux et j’y ai plein de bons souvenirs, la demande en mariage de ma femme notamment ! Le week-end, quand on est en Normandie, c’est le classique : Les Vapeurs à Trouville.

Tu fais beaucoup de sport ?

Depuis tout petit, je fais du tennis. Par manque de temps, j’avais un peu arrêté ces dernières années et je m’y suis remis l’année dernière. Le niveau revient vite, c’est gratifiant ! J’ai aussi une petite routine abdos pompes que je m’attache à faire deux à trois fois par semaine à la maison. J’en ai vraiment besoin pour me sentir en bonne santé et mieux dormir.

En plus du sport, tu as un secret pour ne pas grossir ?

Je ne fais pas beaucoup d’efforts parce que j’ai un besoin naturel de manger un maximum de légumes et de cuisiner sainement. Quand j’ai une fringale, je vais naturellement préférer un morceau de viande à un dessert. Je marche aussi beaucoup quand je bosse - entre 8 et 12 000 pas par jour.

Comment définirais-tu ton style ?

Basique ! Mon uniforme c’est t-shirt blanc, jean brut APC et baskets Common Projects.

Il te reste un peu de temps pour t’occuper de toi ?

Je le trouve ! Depuis quelques temps, je suis revenu au rasage traditionnel avec de la crème à raser Horace et un rasoir à main. J’ai retrouvé ce plaisir du geste et surtout d’avoir une peau nickel. Quand j’ai le temps le week-end, j’utilise même un blaireau. Sous la douche, c’est savon d’Alep et shampoing Horace. Ma femme me le pique, elle adore son parfum ! Comme pour ce qu’on mange, on attache beaucoup d’importance à utiliser des produits sains pour notre corps. Un copain m’avait parlé d’Horace et j’aimais bien l’image de la marque. Quand j’ai vu la qualité des composants, j’ai tout de suite été séduit. Notre allié c’est l’huile de coco. Je l’utilise autant pour m’hydrater le visage et le corps, qu’en après-soleil ou pour la peau de pour Maya. C’est magique ! Le week-end, je me nettoie le visage avec l’exfoliant Horace, directement sous la douche.

Et tes cheveux ? Comment les entretiens-tu ?

Ado, j’ai eu une afro mais maintenant je vais chez le coiffeur toutes les trois ou quatre semaines. A deux pas d’ici, chez Living Room. Quand ils sont trop longs, je dompte mes épis avec un peu de crème coiffante Horace qui est mate et pas grasse.

Et tu portes du parfum ?

Non. Je n’en ai jamais mis, par habitude. En plus, quand tu bosses dans la restauration, c’est compliqué. Ca pourrait gêner les clients.


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