Dans la routine de Ronan Teissèdre
Photos Matteo Verzini
Texte Mathias Deon
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Le directeur artistique freelance parle Kundalini, marathon, et cologne de supermarché.
Ronan nous accorde une interview qui commence dans la rue, une sucette à la main. Sucette, c’est son adorable teckel que l’on va promener dans son quartier, à deux pas de la Place des Vosges. Arrivés chez lui, son chat Lulu nous frôle, comme pour nous souhaiter la bienvenue dans ce grand et lumineux appartement, pendant que Ronan s’installe pour parler Kundalini, cologne de supermarché et marathon.
Peux-tu te présenter ?
Je m’appelle Ronan, j’ai 43 ans, je vis à Paris depuis une vingtaine d’années après une enfance au bord de la mer, en Bretagne.
Quel est ton parcours professionnel ?
Après des études de design et d’architecture à Rennes, je suis arrivé à Paris où j’ai commencé à travailler dans des galeries, pour des designers, pour des scénographes… Toutes ces rencontres m’ont amené à travailler pour la Maison Sonia Rykiel, où je suis resté 12 ans. J’y étais en charge de l’identité visuelle et de la conception des vitrines. Il y a 4 ans, j’ai eu la chance de croiser le chemin d’un des fondateurs de Bon Parfumeur qui cherchait une personne pour l’accompagner sur l’image de la marque. Je n’ai pas hésité une seconde. C’est cette première expérience qui m’a fait me lancer en tant que Directeur Artistique en freelance. Depuis, je collabore avec des agences ou des marques en direct sur des sujets beauté, joaillerie, parfumerie… Et, parallèlement à ça, je continue à développer des projets artistiques personnels.
Tu peux nous en dire un peu plus sur ces projets personnels ?
Au même titre que j’aime les rencontres humaines, je m’amuse à faire se rencontrer différents matériaux. J’ai par exemple créé une série de pièces composées d’assemblages de miroirs, de minéraux et d’autres matières assez brutes.
Tu travailles beaucoup de chez toi ?
Je passe beaucoup de temps chez mes clients mais quand je suis ici, je m’y sens super bien. J’aime beaucoup travailler dans mon appartement, ses volumes, son silence, voir la lumière traverser les pièces au fil de la journée. En général, je m’installe sur la table de la salle à manger, au milieu de tous mes livres et magazines, c’est vraiment mon univers.
A quoi ressemble une matinée type où tu travailles chez toi ?
Depuis 2-3 ans, je suis super matinal. Pas besoin de réveil, j’ouvre un œil naturellement vers 6h, je prends un café et me recouche avec des livres ou des magazines pour m’inspirer, mon téléphone pour surfer sur Instagram, lire mes mails, ou juste pour réfléchir. A 8 heures, je me lève et je mange un yaourt, des fruits et des céréales, dans ma cuisine, en écoutant la radio. Une à deux fois par semaine, je vais à 8h30 au cours de yoga Kundalini de Lili Barbery. J’ai commencé récemment et ça a été une révélation. C’est un yoga dynamique couplé à des exercices de respiration et de concentration. C’est à la fois du yoga, de la méditation et du développement personnel. Ça fait du bien au corps bien sûr mais aussi à la tête : elle me donne des clefs pour développer ma confiance en moi, pour aller plus loin dans l’effort et surtout elle m’a enseigné comment faire de la douleur un allié. Et, crois-moi, ça a été très utile pour courir mon premier marathon !
Justement, raconte-moi cette passion pour le running ?
Ça m’a pris assez récemment : il y a 3 ans. Comme je ne fais pas les choses à moitié, je m’y suis mis à fond. Je me suis inscrit dans un club et j’ai commencé les courses : 10km, semi et… en avril j’ai couru mon premier marathon à Paris. L’entraînement m’a pris presque un an, avec un gros focus les quatre derniers mois. Une expérience géniale, intense. J’avais super peur car je m’étais blessé au semi. Tout s’est super bien passé, aucune crampe, aucune douleur, que du plaisir entouré de mes proches qui ont couru avec moi tout le marathon ou juste la fin pour me soutenir !
Tu as d’autres courses de prévues ?
Oui ! J’adorerais faire le marathon de l’Arctique. Tout le monde me parle de Londres, New York mais j’ai envie d’un truc plus dingue. Je me vois bien courir en Moon Boots !
Tu t’imposes un régime alimentaire adapté ?
Avant le marathon, oui. Sinon, non. J’aime la cuisine simple, les produits frais que j’achète deux fois par semaine au marché. Je cuisine peu mais je bricole des assiettes avec ce qu’il y a dans le frigo. En fait, j’attache autant d’importance à la beauté du plat que je cuisine qu’à son goût !
En termes vestimentaires, comment définirais-tu ton look ?
J’ai passé l’hiver en monochrome : un hoodie, un jean que je change en fonction de mes envies. Quand j’aime un vêtement, je l’achète dans différentes couleurs. Pas de couleurs flashy mais du blanc, du marine, du noir…
Quels produits utilises-tu au quotidien ?
J’ai découvert Horace il y a un an quand j’ai eu envie de revoir les crèmes que j’achetais : j’avais envie de produits simples. Au premier abord, c’est l’identité graphique d’Horace qui m’a attiré. J’utilise au quotidien la crème hydratante car elle est légère et non parfumée. Elle convient bien à ma peau qui n’est ni sèche ni grasse. Sous la douche, j’alterne entre le gel douche à la menthe poivrée Horace et un savon basique. Le soir, je me nettoie le visage avec le nettoyant visage Horace. J’adore sa couleur noire. C’est super beau ! Une fois par semaine, je me fais un gommage avec l’exfoliant Horace que je trouve très frais.
Comment entretiens-tu tes cheveux courts ?
Je vais chez le coiffeur une fois par mois. Je suis hyper fidèle à mon pote Olivier qui travaille au salon Edge, dans le 1er. Je garde les cheveux très courts et je les coiffe avec un peu de cire coiffante Horace. Elle ne colle pas et j’aime beaucoup l’effet mat.
Et en terme de parfum ?
Depuis toujours, je suis fan des colognes. Avant je me ruinais chez Comme des Garçons. Jusqu’à ce que je découvre il y a un an l’eau de cologne Bien Être vendue dans tous les supermarchés. Elle est super légère et fraîche et j’adore le flacon ! Les gens me complimentent régulièrement pour mon odeur et ça me fait rire !