Dans la routine de Romaric Quentin Dans la routine de Romaric Quentin

Dans la routine de Romaric Quentin

Entretiens

Photos Louis Canadas

Texte Matthieu Morge-Zucconi

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L'un de nos plus anciens clients nous parle génie civil, design industriel et produits format voyage.

Chez Horace, nous faisons en sorte d’être en contact permanent (sauf à 2:00 du matin), avec vous, hommes et clients. Par Messenger, par email ou par SMS, nous répondons à vos questions, et discutons aussi avec vous de votre expérience. Pourtant, il est rare que nous nous invitions chez l’un de nos plus anciens clients.

Le 13 octobre 2015, Romaric Quentin a été l’un des premiers à poster une photo de son colis Horace en nous mentionnant sur Instagram. Il y a quelques jours, Romaric, 26 ans, nous a reçu chez lui. Pour parler de son travail, de sa passion pour le design, et aussi de sa routine.

Bonjour Romaric, peux-tu te présenter pour nos lecteurs ?

Je m’appelle Romaric Quentin, j’ai 26 ans, je suis né au Mans et je vis à Paris depuis 3 ans. Je travaille dans une filiale du groupe Vinci appelée Freyssinet.

Que fais-tu dans la vie ?

Je suis ingénieur d’affaires. Pour résumer, c’est du génie civil spécialisé. Freyssinet est implanté dans 70 pays. Nous sommes des experts et sous-traitons notre savoir à des grands groupes. Pour ma part, je travaille dans le département technique. Nous sommes donc garants de l’aspect technique de nos réalisations, des ponts, des tours, des chaussées... Ça consiste à faire des offres à nos clients, à dresser des études, et aussi à concevoir des produits. On forme des gens, aussi, une dimension humaine importante. C’est assez varié, ce qui est un avantage car je n’aime pas trop la routine.

C’est quoi, ta formation ?

J’ai longtemps hésité entre le design produit et l’ingénierie. J’ai fait une école d’ingénieur à Rennes, puis un PFE, un projet de fin d’études, dans une agence de design industriel. J’ai ensuite eu une opportunité d’embauche et je me suis écarté de la voie du design industriel pour rejoindre d’abord une start-up, qui travaillait sur des consignes à casques automatiques et que je conseillais, puis chez Freyssinet. Je pense que je reviendrai un jour vers ce coeur de métier, car j’aime beaucoup la conception. J’ai une formation de mécanicien et d’automaticien.

Dans une grande société comme celle dans laquelle tu travailles, on imagine aisément qu’il y a un dress-code strict. Qu’en est-il réellement ?

Chez nous, il n’y a pas vraiment de dress-code, surtout que je m’occupe surtout de relations commerciales internes au groupe, donc c’est plus détendu. Je ne suis pas toujours en chemise, la combinaison t-shirt - blazer peut aussi fonctionner. Lorsque je rencontre des clients finaux, je dois tout de même présenter un peu mieux. Cela ne veut pas forcément dire que je suis en costume. Cela dit, je fais quand même attention à mon apparence.

C’est pour cela que tu utilises des produits ?

Oui, ça en fait partie. C’est assez naturel chez moi de prendre soin de moi. Je pense que ça vient de mon père, qui faisait attention à ce genre de choses. Je suis attaché aux habitudes, je suis assez fidèle à mes produits. J’ai une peau qui a tendance à s’assécher si elle n’est pas hydratée, donc je dois en prendre soin.

Tu es l’un de nos plus anciens clients. Tu te souviens de comment tu as connu Horace ?

Pour être honnête, je ne sais plus trop. Je crois que j’ai connu Horace par GQ, magazine auquel je suis abonné depuis longtemps. J’ai bien aimé le site, le design des produits. Ça me parle, car le design est une chose à laquelle je prête une vraie attention.

C’est à dire ?

J’ai une vision du design comme quelque chose d’intemporel. Je fais attention aux formes, aux matières. Pour moi, un design est parfait lorsqu’il n’y a plus rien à enlever, je recherche l’efficacité, un peu dans une optique “less is more”. C’est quelque chose que je retrouve par exemple chez Horace.

Qu’utilises-tu comme produits ?

J’aime beaucoup le gel douche Baxter of California, la gamme Clarimatte de Ren Skincare, qui marche bien pour ma peau plutôt mixte, la crème hydratante Horace, le dentifrice Marvis aussi. J’aime bien aussi changer de shampoing, selon mon humeur. J’ai le Sachajuan pour cheveux normaux, ou le Baxter of California, quand j’ai envie de quelque chose de plus mentholé. Je suis assez fidèle à mes produits, donc j’ai tendance à passer de grosses commandes ! Je n’aime pas tomber en panne. J’aime beaucoup le parfum aussi, j’alterne entre l’Eau de Lierre de Diptyque et Intense d’Yves Saint-Laurent.


À quelle heure te réveilles-tu ?

Je me lève assez tôt, vers 6:30, 7:00. J’ai une tendance à snoozer, donc je me laisse de la marge. La première chose que je fais le matin, c’est boire un grand verre d’eau. Puis je saute sous la douche rapidement. Je prends mon petit-déjeuner, du fromage blanc, du müesli, avec un peu de chocolat et de banane, en lisant mes mails. Généralement, lorsque je me lève, j’en ai pas mal, car je travaille sur plusieurs fuseaux horaires.

Comment s’organise le reste de ta journée ?

Je n’ai pas vraiment de journée type. J’aime arriver tôt, ma journée commence vers 8:30, 9:00, après 50 minutes de trajet. J’ai l’avantage de pouvoir organiser mes journées un peu comme je l’entends. Sur le trajet vers le bureau, je lis les nouvelles du jour, j’aime beaucoup l’application de la Matinale du Monde. Parfois, je finis tard, vers 20:00, et il est rare que je parte avant 18:00. Ma journée, c’est pas mal de téléphone, de visioconférences avec l’étranger...

En te suivant sur Instagram, on a remarqué que tu voyageais pas mal. C’est pour le travail ?

Pas seulement. À l’origine, je n’étais pas censé voyager pour le travail. Dans les faits, je suis amené à me déplacer. Par exemple, si un ouvrage sur lequel on travaille rencontre un problème, nous nous rendons sur place. Récemment, je suis allé au Cameroun, en Turquie, en Corée du Sud. Je voyage aussi beaucoup de mon côté, je suis adepte du tourisme solidaire, où on se rend chez des familles qui nous logent en échange d'un dédommagement, le temps de mener ensemble un petit projet d'intérêt commun. C’est génial pour être confronté à d’autres cultures.

Lorsque tu voyages, tu as des habitudes particulières ?

J’ai pas mal de produits au format voyage, notamment les savons Dr. Bronner. C’est pratique et indispensable pour pouvoir les emmener avec moi !

Tu me disais plus tôt que tu envisageais de revenir au design de produit, comment vois-tu ton avenir ?

Je réfléchis. Le secteur de l’innovation me tente beaucoup. Après, je ne suis pas forcément tenté par l’idée de monter ma boîte. Je préférerais évoluer dans le domaine du conseil, j’en ai fait un peu dans le passé, et ça me plaît bien.

Aujourd’hui, tu parviens à déconnecter du bureau facilement ?

Oui, j’y mets un point d’honneur. Mes supérieurs ne décrochent que très peu. Pour ma part, je travaille pour vivre, pas l’inverse. J’ai donc besoin de couper un peu de temps en temps. L’avantage, c’est que je suis tranquille pour le faire, je ne suis pas sollicité.

Tu fais du sport ?

J’ai fait du basket pendant plus de 10 ans. J’ai arrêté suite à une rupture des ligaments croisés. Maintenant, je joue quand il fait beau, car j’aime toujours beaucoup ça. Sinon je vais à la salle, à Nation ou à Place d’Italie. Je cours pas mal, je m’entretiens. J’aime bien aussi faire des saunas après mes sessions. Je fais ça plutôt le soir, après le travail.

Tu as d’autres loisirs ?

J’ai longtemps joué de la clarinette, et la musique reste un truc que j’adore, j’en écoute beaucoup, des choses très différentes. Pour moi, la musique permet de marquer des moments. Je dessinais un peu, aussi. Je pratique moins désormais. J’aime bien cuisiner et je suis un gros passionné de design, comme je le disais plus tôt, donc je me renseigne pas mal sur le sujet !

Photos : Louis Canadas


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