Dans la routine de Romain Bailly Dans la routine de Romain Bailly

Dans la routine de Romain Bailly

Entretiens

Photos Victoria Paterno

Texte Matthieu Morge Zucconi

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Le clerc de notaire et DJ parle shampoing, rasage et lingettes Horace dans le tiroir du bureau.

Notre rencontre avec Romain Bailly se fait devant chez lui. Porte-bébé sur le dos, il s’apprête à sortir Lapo, son chien. Nous faisons le tour du quartier avec lui : “c’est souvent la même promenade, quatre fois par jour”, nous raconte-t-il.

Une fois arrivé chez lui, on est marqué par sa collection de disques, et par les stickers Horace qui décorent certains bacs. À la fois père de famille, clerc de notaire et DJ sous le nom d’Out One, l’homme aux multiples casquettes a répondu à nos questions sur ses shampoings de choix, les produits qu’il garde dans son tiroir et la musique qu’il faut passer pour animer un mariage.

Peux-tu te présenter, Romain ?

Je m’appelle Romain, j’ai 40 ans. À l’origine, je suis DJ, mais depuis 5 ans, je travaille dans l’étude familiale comme clerc de notaire. J’ai tout appris sur le tas. Au début, je n’aimais pas trop ça, mais j’y ai pris goût !

C’est quoi, le rôle d’un clerc de notaire ?

Je rédige des actes courants, surtout des ventes d’appartements et de maisons. Je fais aussi les contrats de mariage et les PACS des amis. C’est un métier très hiérarchisé : le notaire supervise tout. Il faut pas mal de diplômes pour devenir notaire. Pour l’instant, J’ai mis de côté les études pour continuer la musique et garder du temps pour ma famille.

Depuis quand exerces-tu comme DJ ?

J’ai une formation audiovisuelle. J’ai été assistant caméra pendant 10 ans. J’ai commencé à mixer en rencontrant Para One à l’école, probablement en 1999 ou en 2000. J’ai également travaillé pour le label Institubes. Ce n’est pas un parcours classique : la plupart des gens commencent par un métier sérieux, avant de se lancer dans leur passion. J’ai fait l’inverse. Au début, ça me faisait peur, mais la vie de bureau me plaît bien !

Aujourd’hui, tu exerces comme DJ de mariage, c’est ça ?

Oui ! Je ne mixe quasiment plus en club. La dernière fois, c’était une Boiler Room, il y a deux ans, invité par Teki Latex. Je ne regrette pas d’avoir changé car passé un certain âge, la vie de club, ça devient difficile. Puis comme c’est un job assez jeune, on ne sait pas trop comment les DJs vieillissent ! Les mariages, ça me convient bien car j’ai toujours aimé le mélange des genres musicaux. Et puis être seul aux platines toute la nuit, c’est grisant. C’est un secteur en pleine transformation : beaucoup moins de Patrick Sébastien, et beaucoup plus de Beyoncé !

C’est quoi, la sélection musicale d’un mariage animé par Out One ?

Un mariage, il faut que ça reste joyeux, et que les gens soient sur la piste. Je fais des mélanges, je tente des choses, tout en gardant en tête qu’il faut être festif. Ça doit rester pop, au sens très large du terme.

Du coup, comment tu organises ta vie entre ces deux activités ?

Le notariat, c’est un vrai métier de bureau. Ça commence à 9:00, ça finit à 17:30. Une fois rentré, ma deuxième journée commence. Je skype les futurs mariés, je fais des playlists, j’enregistre des mixes, je produis un peu de musique aussi. Je fais ça le soir, une fois que mon fils de 7 mois est couché. Lorsque je pars jouer, j’ai environ 1300 morceaux à disposition ; il faut avoir les classiques, et que toute la musique soit bien rangée pour accéder à la bonne sélection au bon moment. La grosse saison des mariages, évidemment, c’est le printemps et l’été, jusqu’au début de l’automne.

Une journée de bureau classique, pour toi, ça commence comment ?

Je me réveille à 8:00. Je vais vite, car je n’ai qu’une heure. Je prends mon petit-déjeuner, des corn flakes avec du lait d’amande, une orange pressée et un café. Je dois aussi promener Lapo, c’est la balade que l’on vient de faire ! Ensuite, je me prépare, puis je vais au boulot en rollers, ou parfois en vélo. J’ai troqué mes vieux quads pour des Flaneurz : le portrait que vous aviez réalisé de Florian Gravier m’a convaincu ! C’est un vrai plaisir, c’est à la fois un sport et un moyen de locomotion. En arrivant, j’enfile une chemise propre, et j’ai des lingettes Horace dans mon bureau. C’est un petit rafraîchissement obligatoire !

Tu gardes donc des produits au bureau ?

Oui, les lingettes donc, et aussi le dentifrice menthe de Marvis au format voyage. Mais ici, j’ai beaucoup plus de produits !

Justement, on trouve quoi dans ta salle de bain ?

La vie à Paris m’agresse un peu le cuir chevelu, et il m’arrive d’avoir des pellicules. Du coup, j’alterne deux shampoings de Sachajuan, celui pour cheveux normaux et l’anti-pelliculaire. J’utilise aussi l’après-shampoing pour cheveux normaux. J’ai essayé plein de trucs antipelliculaires, mais ce sont ceux-là qui marchent le mieux pour moi. Parfois, j’utilise d’autres shampoings pour que Sachajuan reste efficace ! Tous les 3 mois, j’ai recours au Scalp Treatment de Sachajuan, pour régler ce problème de pellicules ! J'ai aussi le dentifrice blanchissant Marvis, la brosse à dents Horace...

Tu mets des produits sur ton visage ?

Oui, j’utilise le nettoyant et l’hydratant Horace ! C’est assez nouveau pour moi. Je ne le faisais pas avant. Lorsque j’ai découvert Horace, j’ai eu envie d’essayer les produits maison. C’est devenu une routine ! J’utilise les produits visage à chaque fois que je me rase, car je trouve ça plus pratique à utiliser sur une peau rasée. C’est assez irrégulier donc : parfois, je me rase tous les trois jours, parfois toutes les semaines ou plus ! Ceci dit, on peut dire que ma vie est mieux depuis que Horace existe !

Tu me disais au cours de la promenade que tu n’étais pas le seul à utiliser des produits…

(Rires) En effet ! Lapo, mon chien, est un chien mexicain nu. Il a donc besoin de soin aussi ! Je n’ai jamais testé les produits Horace sur lui (peut-être que je devrais), mais je lui applique de temps en temps de l’huile de coco. C’est comestible, donc sans risque, et c’est parfait pour l’hydrater.

Les produits de Romain Bailly