Dans la routine de Boris Radojcic Dans la routine de Boris Radojcic

Dans la routine de Boris Radojcic

Entretiens

Photos Victoria Paterno

Texte Matthieu Morge Zucconi

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Le Creative Director de Bros, une agence dédiée aux sports, parle foot, cernes et barbe drue.

C’est à deux pas de la Gare du Nord à Paris que nous accueille Boris Radojcic. Match du PSG en fond (“je n’en rate pas un”, nous dit-il), il nous sert un café, prêt à nous parler de sa double vie : éducateur spécialisé d’un côté, il travaille également dans la création et la production de contenu de l’autre. Il s’est assis avec nous pour parler football, cernes et barbe drue.

Bonjour Boris, peux-tu me présenter qui tu es et ce que tu fais ?

Je m’appelle Boris, j’ai 34 ans. Je fais plusieurs choses ! D’abord, je suis éducateur spécialisé. Je travaille dans le secteur de la protection de l’enfance depuis 14 ans. J’enseigne également à l’Institut régional de travail social. Je travaille aussi pour l’agence Bros., spécialisée dans le marketing sportif, où j’aide dans la création et la production. Enfin, je travaille sur deux podcasts : d’abord, un avec des potes, P2J depuis 3 ans, autour du football, et un pour le Red Star, avec la même équipe - on fait une émission par mois. Autour de P2J, il y a aussi un site, sur lequel on produit du contenu.

Du coup, tu jongles entre plusieurs casquettes. Comment tu gères ton temps ?

C’est vrai que parfois, j’ai l’impression que c’est un peu Bruce Wayne et Batman ! Le rythme est soutenu et stressant. En remplissant autant mon quotidien, je m’oblige à être organisé. Ça me fait évoluer positivement, je pense, en tant que personne. Ça me force à travailler de manière structurée.

Qu’est-ce qui t’a donné envie de t’ouvrir à de nouveaux projets ?

Quand tu es éducateur spécialisé, tu gères la vie d’enfants. Je me sentais fatigué, car c’est un travail où tu es exposé à la souffrance des gens en permanence. Au bout d’un moment, tu te blindes, tu perds un peu la foi, l’empathie devient presque mécanique. J’avais envie d’autre chose. J’avais jamais été freelance, je suis fonctionnaire ! J’étais un peu perdu et comme je connaissais Christophe, qui dirige Bros., du foot, je lui en ai parlé. On a discuté et il m’a proposé de bosser avec eux. Ma nouvelle vie me permet de souffler, d’évoluer dans un espace créatif dans lequel j’apprends. C’est hyper stimulant, je découvre avec beaucoup de passion les choses, une nouvelle manière de travailler.

Quel a été ton parcours ?

J’ai fait une fac de droit. J’étais nul (rires). J’ai fait un peu d’animation à l’époque de mes études, j’avais monté une association. Ça correspondait bien à ma personnalité : j’ai une culture et un amour du lien social. J’adore discuter avec les gens, apprendre à les connaître. J’ai grandi dans le 93, la porte était toujours ouverte chez moi, j’ai grandi comme ça. Du coup, j’ai commencé à travailler dans le social, et j’ai bossé à Stains, à Noisy… Maintenant, je suis à Paris.

Une journée classique, chez toi, elle commence comment ?

Je suis toujours debout à 7:30. Je suis incapable de me préparer vite. Il faut que je traîne au moins 30 minutes. Je bois beaucoup de café, 4 par jour au moins. Ça fait beaucoup, mais j’ai l’impression que ça ne me fait plus d’effet ! Je lis les infos du jour, je scrolle Instagram, c’est un moment très mécanique, où mon cerveau est encore éteint. Parfois, je prends le temps de regarder un épisode d’une série, ou je bosse un peu pour Bros.. J’aime bien commencer la journée en ayant fait quelque chose. Bon, parfois, je regrette de m’être levé tôt car j’ai mauvaise mine (rires) ! Je suis au bureau à 8:45.

Justement, pour éviter la mauvaise mine, quels produits utilises-tu ?

Les produits, j’ai découvert sur le tard. Génétiquement, j’ai de la chance : même ado, j’ai eu peu de boutons, pas d’acné. Je remercie la génétique et mes parents ! Je voyais pas trop l’intérêt avant, c’est du temps que je voyais comme perdu, et peut-être même avais-je l’impression que c’était égoïste de prendre soin de moi. J’avais pas envie d’avoir l’air précieux, je dirais. Mais je me suis rendu compte que c’était pas antinomique de faire des choses pour les autres et de prendre soin de soi, et surtout qu’il y avait pas de mal à sentir bon ! J’y ai pris goût il y a 3 ou 4 ans, et j’ai testé beaucoup de choses, de Nivea à Aesop. J’utilise la crème hydratante Horace tous les jours, après le sport car j’aime pas avoir la peau qui tire. Le nettoyant aussi, je l’utilise 2 fois par jour. L’exfoliant, je l’utilise une fois par semaine, plutôt le soir. J’adore la sensation sur ma peau après l’avoir utilisé ! J’ai aussi un hydratant Aesop que j’aime bien car il sent bon. Sinon, pour les cernes, j’ai tout testé !

Ah oui ?

J’ai fait les cuillères au frigo, les crèmes, les sachets de thé… Je pense que le mieux c’est le sommeil ! En fait, le moment où j’ai la meilleure peau, c’est quand je suis loin de la ville, en vacances, et que je dors.

Tu as les cheveux courts. Ça te demande beaucoup d’entretien ?

Je supporte pas les cheveux trop longs sur les côtés. Je vais chez le coiffeur tous les 10 jours. J’ai mes habitudes chez un coiffeur tamoul avenue Parmentier, j’y vais tellement souvent qu’il sait exactement quoi faire. Je suis sorti déçu de salons réputés plein de fois. Là je suis toujours satisfait, et ça me coûte dix euros.

Pour la barbe, c’est pareil, tu t’en occupes régulièrement ?

Oui, je fais ça à la tondeuse 1 fois par semaine, avec le sabot 0,8 / 0,9. J’ai eu une grosse barbe, mais plus maintenant. J’ai une barbe un peu drue, mais je crois que plus tu coupes souvent, plus c’est dru ! Je ne mets pas d’huile ni rien. Par contre, je ne me rase jamais à blanc. La dernière fois c’était en 2005 !

Tu fais beaucoup de sport ?

Oui ! J’en fais environ 5 fois par semaine. Ça me permet de rester en forme, mais aussi d’évacuer la tension. Mon équilibre est là. Je vais chez Dynamo le soir. C’est vraiment cool, tu fais 45 minutes dans le noir, avec de la musique. Ton attention est fixée sur le fait d’être en rythme : tu parles pas avec les gens à côté, tu es tout seul. C’est un vrai effort physique, dont tu sors lessivé. Je vais à la salle aussi, pour faire un peu de musculation. Ça vient équilibrer ce que je fais avec Dynamo, j’ai pas envie d’être ultra musclé : j’ai pas de kiff à être dans la performance. Je joue au foot aussi.

Tu animes plusieurs podcasts sur le sujet, tu joues… Le foot, c’est une vraie passion pour toi ?

Oui ! Je travaille souvent le soir avec un match en fond. Je regarde tout, même Guingamp - Metz s’il faut. J’ai beaucoup joué en club entre 20 et 27 ans, avant de me blesser et, du coup, d’arrêter. Quand je suis revenu, j’ai senti le décalage physique avec les autres, c’était plus compliqué. Je joue maintenant 2 à 3 fois par mois, en cinq contre cinq !

Les produits de Boris Radojcic

Nettoyant Visage Purifiant
Gommage Visage Doux
Hydratant Visage Matifiant