Christophe Brumby d'Orlebar Brown vous livre ses conseils pour un été réussi.
Longtemps, le choix d’un maillot de bain suffisamment élégant pour passer de la plage à la terrasse de votre beach club favori sans problème a pu s’avérer difficile. Aujourd’hui, les choses ont changé : Orlebar Brown a rendu possible une approche nouvelle du short de bain, grâce à laquelle l’élégance sur sable devenait un choix envisageable. Christophe Brumby a 30 ans et est le directeur marketing de la marque. Pour Horace, il présente, pêle-mêle, l’histoire de la marque qu’il représente et ses conseils pour des vacances réussies.
La genèse date de 2007. Le fondateur d’Orlebar Brown, alors photographe, Adam Brown se rend au Rajasthan pour fêter les 40 ans d’un ami entouré d’un groupe aussi hétéroclite que possible : gens mariés, célibataires, gays et hétéros de 25 à 55 ans sont réunis pour l’occasion. Remarquant que, alors que les femmes étaient particulièrement bien apprêtées pour l’occasion, les hommes souffraient de la comparaison avec leurs shorts informes et multicolores ou leurs shorts de surf baggy, il lui vient l’idée de lancer une gamme de « shorts dans lequel on peut aussi se baigner ». Orlebar Brown était née avec cette vision : une approche tailored de l’essentiel short de bain. « Un short suffisamment habillé pour aller boire un verre ou déjeuner après la plage ou la piscine », résume Christophe.
S’il peut paraître curieux qu’une marque britannique se soit imposée comme référence du vêtement de plage, il faut rappeler que, par le biais de leurs (devenus) cultes shorts imprimés, Orlebar Brown se veut plus une ode à la Dolce Vita des côtes Méditerranéennes qu’aux plages rocailleuses et glaciales des Cornouailles. Une idée rappelée par les valeurs présentées par Christophe pour définir la marque « l’esprit Orlebar Brown, c’est : Sunshine, Travel, Happiness & Good Times ». Loin de la grisaille, à laquelle les employés sont pourtant habitués (les bureaux de la marque sont situés à Londres), l’esthétique de la marque rappelle plus les eaux claires et chaudes du globe. Ce n’est pas pour rien que l’on retrouve, dans la collection, des photos de la piscine de l’Eden Roc du Cap d’Antibes, mais aussi le Chili ou une vue du ciel d’Abu Dhabi. Une ode à une forme d’été permanent, en somme. Comme si le sable était plus blanc ailleurs.
Aujourd’hui, Orlebar Brown est de toutes les côtes, et a la cote. Des boutiques ont ouvert à Cannes, à Saint-Tropez et Knokke le Zoute, station balnéaire belge. Un pop-up store américain se trouve à East Hampton, et les retailers digitaux sont de plus en plus nombreux. À Paris, un corner se trouve au Bon Marché. Difficile, donc, de passer à côté des Bulldogs, Setters, et autres modèles de la marque aux noms canins. Mais pas seulement, puisque la gamme s’est aujourd’hui élargie à des pièces classiques, impeccablement taillées. Du polo en éponge aux sweatshirts, pantalons et chemises en lin, c’est sur tous les fronts que Orlebar Brown habille vos vacances.
Mais puisqu’elle est avant tout une marque de « vêtements de plage », il paraissait évident d’interroger Christophe sur ce qui lui paraît essentiel pour un été réussi :
1. La destination
« Choisir une destination ensoleillée, de préférence exotique. »
2. La valise
« Faire ses valises en privilégiant les pièces de transition pour voyager sans stress et surtout voyager léger : short de bain ajusté et habillé pour toutes les occasions, polo en coton éponge avant et après la plage ou la piscine qui ne prend pas de place un fois roulé sur lui-même dans la valise, et pour le soir pantalon chino et chemise en lin, facilement défroissable en la laissant sur un cintre dans un coin de la salle de bain pendant que vous prenez votre douche »
3. L’entourage
« Bien s'entourer : avec sa moitié, sa famille ou ses amis pour être sûr de partager des moments inoubliables. »
4. La préparation
« Après plus de 6 ans de vie à Londres et sa relative grisaille, j'ai tendance à me jeter sous le soleil à la première occasion, en oubliant parfois que ma peau n'a plus l'habitude d'être autant exposée... Il va donc sans dire qu'une bonne crème solaire est indispensable, surtout pour les premiers soleils au printemps. »
5. L’après-soleil
« Mon visage est très sensible aux eaux calcaires, salées et à l'air marin en général, j'utilise donc généralement une crème hydratante après une journée au bord de l'eau. J'en profite aussi pour utiliser un shampooing riche afin de nourrir mes cheveux qui ont tendance à devenir secs après avoir piqué une tête. »
6. L’indispensable
« Surtout, n'oubliez pas de laisser le téléphone de côté et d'activer votre message d'absence dans vos emails professionnels ! »