James Léa-Siliki, footballeur professionnel, parle contours de cheveux, mélanges de parfum et tactique sur le terrain James Léa-Siliki, footballeur professionnel, parle contours de cheveux, mélanges de parfum et tactique sur le terrain

James Léa-Siliki, footballeur professionnel, parle contours de cheveux, mélanges de parfum et tactique sur le terrain

Entretiens

Photos James-Léa Siliki

Texte Paul-Arthur Jean-Marie

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BIEN DANS SA PEAU. Après une semaine intensive de matchs mi-novembre, James-Léa Siliki a discuté avec Horace de ses contours de cheveux, de ses mélanges de parfum et de ses inspirations.

A 24 ans, James-Léa Siliki est l'ancien milieu de terrain pour le Stade rennais FC. Le footballeur a obtenu sa première licence de football au RC Gonesse à l’âge de 8 ans. Le foot, il a ça dans le sang, précédé par deux frères et un père également joueurs et adeptes. On le retrouve via Zoom après une semaine intensive de matchs. Le jeune homme derrière son écran d’ordinateur a le visage souriant et termine juste une partie de jeux vidéo…

Tu sors d’une grosse semaine de matchs. Dans les jours qui suivent, comment fais-tu pour récupérer ?

Généralement après des semaines comme ça, on a des entraînements un peu plus light. Par exemple, celle-ci, on a que trois séances. Ça me laisse le temps et quelques jours pour récupérer, pour couper et rattraper mes heures perdues de sommeil. Et surtout, être tranquillement à la maison. Ça change de tous les déplacements. J’ai tout de même besoin de maintenir de l’activité, je travaille de la maison : j’ai un vélo d’appartement, je fais du renforcement, du gainage et des abdos.

C’est aussi l’occasion de sortir de ton maillot de joueur. Quelle importance accordes-tu à ton apparence dans ces moments ?

Je peux dire que je fais attention à moi. Surtout à ma coupe de cheveux ! J’ai rendez-vous avec mon coiffeur une ou deux fois par semaine. Mes amis m’appellent “monsieur contours”. J’aime qu’ils soient extrêmement bien faits et que mes dégradés soient précis. On me dit souvent que je vois plus mon coiffeur que mon coach (rires). Globalement, j’aime être bien coiffé et sentir bon. Ma belle-sœur me dit toujours que je cocotte, que je mets trop de parfum !

Quels sont tes parfums ?

Je dois avouer que j’aime que ça reste un secret. Parce que je fais des mélanges pour avoir une empreinte olfactive unique. J’aime l’idée qu’on ne puisse pas retrouver le parfum que je mets sans que je ne le dise.

Et comment fais-tu ces mélanges ? Quand as-tu commencé à les faire ?

J’ai commencé un peu par hasard. Plusieurs produits de ma trousse de toilettes se sont ouverts à l’intérieur, dont des parfums, et en la nettoyant j’aimais beaucoup l’odeur qui s’en dégageait. J’ai fait des tests sur des bouts de papier, jusqu’à retrouver cette odeur. Un peu comme un chimiste (rires). Aujourd’hui, je fais toujours ces tests avec mes parfums, des échantillons, des muscs.

Quels sont tes gestes pour prendre soin de toi ?

Ma brosse à cheveux ne me quitte pas. Tout comme mon peigne à barbe. Ma barbe, j’en prends beaucoup soin. Et je fais très attention à ce que ma peau, du visage et du corps, reste toujours bien hydratée. J’aime également faire des masques une fois par semaine.

D’où ça te vient ?

Clairement, ça me vient de mes frères. J’ai grandi avec eux comme modèles. Très tôt, j’ai vu les deux faire attention à eux, prendre soin d’eux, accorder de l’importance aux parfums. Chacun avait son style, sa manière de prendre soin de lui-même, et j’ai pris ça d’eux.

Aujourd’hui dirais-tu que tu es bien dans ta peau ?

Oui. Je dois dire que je n'ai jamais eu énormément de complexes en grandissant. J’ai la chance d’avoir toujours eu une peau nickel, sans boutons. Le plus important pour moi a surtout été de toujours m’écouter, de bloquer les pensées négatives et pessimistes autour de moi pour ne garder que le bon. J’écoute mes envies, j’essaye de ne jamais me brider et de faire ressortir ma vraie personnalité.

La crise sanitaire a beaucoup affecté les compétitions sportives. Comment le vis-tu ?

C’est compliqué. Surtout quand on joue à domicile. On n’a pas notre public qui est là comme d’habitude pour nous encourager parce qu’on joue à huis clos. Il faut faire avec et se dire qu’au moins, on a la chance de jouer désormais. En mars dernier ce n’était pas le cas. On essaie de donner le meilleur de nous-même en pensant au public. On sait qu’il aurait aimé être dans le terrain avec nous. On pense à eux et ça nous donne de la force. Il faut s’adapter. Ça permet aussi d’échanger davantage avec le public sur les réseaux sociaux.

On se demande : quelle est la journée d’entraînement type d’un athlète professionnel ?

Je me réveille vers 8h15, je traîne un peu ensuite avant de prendre une douche et de commencer la journée. Je pars vers 8h40. On a rendez-vous au club à 9h15 mais j’aime arriver un peu en avance. Là-bas, je prends mon temps pour le petit-déjeuner. Ensuite on a un temps de repos et de digestion avant que chacun commence sa routine sport petit à petit. A 11h l'entraînement débute et se termine vers 15h en général. Avec une pause déj’ à midi bien entendu !

Quand tu n’es pas sur le terrain, qu’est-ce qui te passionne ?

Le sport, encore et toujours. Le football et aussi le basket. Je suis aussi un grand fan de jeux de stratégie, qu’ils s’agissent de jeux vidéos, de jeux de société ou de jeux de cartes. J’aime la logique qu’on y retrouve. C’est pour ça que je suis un grand fan d’escape games. Il doit y avoir une vingtaine de salles à Rennes, j’en ai fait dix-neuf. Après, je suis un bon vivant et j’essaye de m’intéresser à des sujets divers. C’est important à mon avis quand tu rencontres des gens et ça t’assure de pouvoir tenir une conversation avec des gens de tous les horizons.

Qui sont les joueurs qui t’ont servi d’inspirations dans ta carrière ?

Il y en a beaucoup, mais je peux citer Andrés Iniesta, Abou Diaby, Blaise Matuidi ou encore Kevin de Bruyne. Ce sont des joueurs qui ne sont pas forcément plus âgés que moi, qui ont des profils similaires au mien, qui jouent au même poste. Les suivre, ça m’a permis d’analyser leur jeu, de voir leurs axes de progression, les difficultés qu’ils ont rencontrées. Pour pouvoir appliquer ses leçons à mon jeu et moi aussi évoluer. Je suis également fan d’icônes comme Ronaldinho.

On retrouve là aussi ton goût pour la stratégie et la technique.

Oui. C’est quelque chose qui me vient également de mes frères. Ils ont commencé le foot avant moi et ils ont toujours eu ce côté protecteur envers moi. Ils me coachaient, ils étaient présents dès le départ. On faisait des rapports sur mes matchs, pour analyser mon jeu avec précision et voir mes points d’améliorations. Je ne m’en suis pas défait.

La routine de James Léa-Siliki

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